Le bel écrin de porcelaine froissée
Ne pouvait empêcher
son pied de percer
Un brusque soubresaut,
réveillée
Par l'étouffante
chaleur de son corps dénudé
Jamais plus, jamais
plus ! dit-elle
Jamais plus,
m'entends-tu ? se dit-elle
A l'ectoplasmique
salade de la veille
Elle jeta un regard,
vermeil.
Se ruant à la porte
des mensonges
Elle passa son visage
clair à l'éponge
Dehors, dehors,
dit-elle
Allez, sors, se
dit-elle
La joie du matin clair
à l'air parfumé
Emplissait ses poumons
d'une fraîcheur renouvelée
Jalouse et désireuse
d'être belle à la rivière
A faire envie-rêver
les princes jeunes et fiers
Cui-cui les p'tits
oiseaux
Flic-floc les gouttes
d'eau
Déjà midi.
Trace la route, fait
gaffe aux sycomores
Fait circuler ton sang
de la vie à la mort.
Le moteur vrombissant
élucide tes problèmes
De conscience erronée,
capitonnée dans tes peines
Tu étouffes, fais
filer la voiture !
Fait tourner le
starter, Carbure !
V'là l'voleur de rêve,
vl'à les étoiles
Dépêche-toi,
dépêche-toi d'prendre ton voile !
Maya ! Grouille, arrive
la nuit!
Ton fric, ton âme,
ton corps, donne-les lui !
Vas-y ! Prends !
Vas-t-en tuer le temps
!
Un triste feu
d'artifice terrasse tes pensées,
Quelques éclats de
vis, vicieuse, t'es couchée,
Rendors-toi, Maya,
rendors-toi
Dans ton bel écrin
blanc, vois !
De Saint-Pabu à
Brest, le 24 août 2013
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