mardi 31 décembre 2002

A l’aurore, quand la solitude envahit l’âme

A l’aurore, quand la solitude envahit l’âme,
Le fleuve aux reflets orangés évoque la mélancolie.
A l’aurore, quand deux cœurs partagent le même regard,
L’eau à la lumière douce et chaleureuse suspend le temps.

L’eau coule, ondoyante.
L’eau chante, triste.
Tu es comme l’eau.

Autant l’eau évoque la vie, autant sa froideur évoque la mort.
Elle peut couler plaintive et ruisseler joyeuse.
Seul elle n’est rien, elle n’est que ce que vous lui donnez à être.

Ouverture d'un projet de roman avorté
Le Nuainté, 31 décembre 2002

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