A l’aurore, quand la solitude envahit l’âme,
Le fleuve aux reflets orangés évoque la mélancolie.
A l’aurore, quand deux cœurs partagent le même regard,
L’eau à la lumière douce et chaleureuse suspend le temps.
L’eau coule, ondoyante.
L’eau chante, triste.
Tu es comme l’eau.
Autant l’eau évoque la vie, autant sa froideur évoque la mort.
Elle peut couler plaintive et ruisseler joyeuse.
Seul elle n’est rien, elle n’est que ce que vous lui donnez à être.
Ouverture d'un projet de roman avorté
Le Nuainté, 31 décembre 2002
mardi 31 décembre 2002
mercredi 4 décembre 2002
Je me perd…
Mon premier poème érotique ^^
De tes
deux mains tu enserres mon dos.
Ma
main gauche agrippe ta cuisse droite.
Tu
lies tes jambes aux miennes.
Je
loge ma tête dans le creux de ton cou.
Nos
muscles se contractent.
Ton
dos forme un arc.
Nous
brûlons.
Tu
rejettes la tête en arrière.
Je me
perd…
dimanche 27 janvier 2002
Je ne supporte plus
Chant 4*
Dimanche, neuf heures trente, jour du Seigneur,
Il y a trois mois entre ce parterre de fleurs
Je gazouillais mes rêveries à qui voulait entendre
Je volais trop haut, je ne pouvais que descendre.
Aujourd'hui il fait gris, il pleut, je succombe
Les muses mortes entendent creuser ma tombe
Chez certains, étrangères, pudiques, elles s'enfuient
Chez moi, se lacérant, ravageant, elles crient
Qu'elles se taisent ! Par pitié qu'elles arrêtent !
Petits corps que j'aime, que je chéris...
Qu'elles s'endorment ! Qu'elles se cachent ! Qu'elles se prêtent !
Mais à d'autres, pas à moi, qu'elles fuient...
L'eau tombe, froide, glaciale, sur ma chair
Je tremble, je marche droit, je me perds
Les ruelles se croisent, se mélangent, peu importe
Pour aller à la Mort, l'âme n'a pas besoin d'escorte.
La mort est le seul futur qui me reste
Alors que le passé m'envahit comme la peste
Et m'écrase, me torture du souvenir déchirant
De celle que j'ai aimée, vénérée, tout comme un amant...
Entends-tu ma souffrance toi qui m'as tuée ?
Si tu savais ma chérie à quel point je te hais !
Est-ce que mes larmes brûlent dans tes yeux mon aimée ?
J'ai mal, je suis si seul, tu me manques, tu sais...
Mes muses t'aimaient tant...
Elles te vénéraient, tu étais leur reine
Là, elles baignent dans leur sang
Je ne supporte plus leur peine.
BOURGOIN Jean-Baptiste, 27 janvier 2002
* Je n'ai pas trouvé trace du premier chant ...
Dimanche, neuf heures trente, jour du Seigneur,
Il y a trois mois entre ce parterre de fleurs
Je gazouillais mes rêveries à qui voulait entendre
Je volais trop haut, je ne pouvais que descendre.
Aujourd'hui il fait gris, il pleut, je succombe
Les muses mortes entendent creuser ma tombe
Chez certains, étrangères, pudiques, elles s'enfuient
Chez moi, se lacérant, ravageant, elles crient
Qu'elles se taisent ! Par pitié qu'elles arrêtent !
Petits corps que j'aime, que je chéris...
Qu'elles s'endorment ! Qu'elles se cachent ! Qu'elles se prêtent !
Mais à d'autres, pas à moi, qu'elles fuient...
L'eau tombe, froide, glaciale, sur ma chair
Je tremble, je marche droit, je me perds
Les ruelles se croisent, se mélangent, peu importe
Pour aller à la Mort, l'âme n'a pas besoin d'escorte.
La mort est le seul futur qui me reste
Alors que le passé m'envahit comme la peste
Et m'écrase, me torture du souvenir déchirant
De celle que j'ai aimée, vénérée, tout comme un amant...
Entends-tu ma souffrance toi qui m'as tuée ?
Si tu savais ma chérie à quel point je te hais !
Est-ce que mes larmes brûlent dans tes yeux mon aimée ?
J'ai mal, je suis si seul, tu me manques, tu sais...
Mes muses t'aimaient tant...
Elles te vénéraient, tu étais leur reine
Là, elles baignent dans leur sang
Je ne supporte plus leur peine.
BOURGOIN Jean-Baptiste, 27 janvier 2002
* Je n'ai pas trouvé trace du premier chant ...
Inscription à :
Articles (Atom)